Cent nœuds, sans visage

du 15 novembre au 10 janvier 2015

Maison des Arts – Schaerbeek
Chaussée de Haecht 147
1030 Bruxelles

Lors de cette installation à la Maison des Arts, Arlette Vermeiren a souhaité inviter Anne Liebhaberg à exposer son nouveau travail afin de créer un dialogue entre deux univers opposés. De l’a-pesanteur à la pesanteur, les deux côtés du chemin…

Les petits papiers d’Arlette Vermeiren.
« Papiers de soie, emballages d’agrumes, dont le destin s’est trouvé bousculé par l’artiste qui les a filés, noués. Toujours à la main et sans aucun accessoire, ni ciseau, ni colle, Arlette Vermeiren se les est apprivoisés. Leur légèreté, leur ténuité, elle les a fait sien, dénoués, recomposés, renoués, assemblés en colonne, en murs, en rideaux.
Des nouvelles voies s’ouvrent par le cousinage de tulles et d’autres tissus, ils accompagnent et ouvrent des perspectives nouvelles, de nouveaux champs de vue toujours dans le respect de leur matière.
Et de plus en plus conscients de leur pouvoir, les papiers d’Arlette Vermeiren partent à la conquête de l’espace… »

Anne Liebhaberg.

« De très petites filles, créatures lilliputiennes, attirent notre attention dans un premier temps. Nous dominons.
Peut-être faut-il dire au premier temps ?
Et la multitude, le nombre se met en ordre et en marche.
L’ordre d’un règlement subi d’une autorité exigeante, castratrice, se double d’une marche lente, inexorable où la place se fait rare. Les derniers tombent, s’emmêlent, se piétinent, ce n’est rien. Il en est d’autre tout fait sorti du moule. Pour les petites filles en ordre et en rangées, le support, le meuble est menace. A bien y regarder se discerne une scie, barrière infranchissable. Le tiroir qui peut se refermer.
Anne Liebhaberg ne se trouve pas dans la lecture première mais dans le rapport et l’espace.»

extrait du texte de Jean-Pierre Vlasselaer, septembre 2014

http://www.schaerbeek.be/agenda/exposition-cent-noeuds-sans-visage-arlette-vermeiren-anne-liebhaberg