Simon HANTAÏ

Simon Hantaï, né en 1922 à Bia en Hongrie et mort le en 2008, est un peintre français d’origine hongroise.

Si l’œuvre de Simon Hantaï étonne par les multiples chemins artistiques du XXe siècle parcourus (surréaliste, gestuelle, all-over, abstraite,…), elle fascine aussi par le silence qui l’a suivie : en 1982, Hantaï, au faîte de la reconnaissance, cesse de peindre et se retire de la scène artistique jusqu’à sa mort en 2008.

C’est par sa technique du pliage comme méthode, exercée à partir de 1959 que la revue Texile art s’intéresse à cet artiste : la toile pliée, froissée est imprégnée de couleur puis dépliée. La couleur qui s’est déposée de façon discontinue apparaît en éclats répartis à travers l’espace de la toile faisant jouer sur le même plan les réserves blanches. Plusieurs séries se suivront : les Mariales (1960-62), les Catamurons (1963-64), les Panses (1964-65), les Pré-Meuns et Les Meuns (1967-68), les Etudes (1969-71) et Blancs (1972-73). Puis suivent les premières Tabulas (1972–74), du mot latin signifiant « table » qui évoque aussi le tablier de sa mère et Tabulas II (1980-82).

En France, l’exposition au CAPC de Bordeaux en 1981 est l’occasion de présenter des toiles immenses, jusqu’à 9 mètres sur 15.

A partir de 1982 au lendemain de sa participation à la Biennale de Venise, il ne peindra plus, mais en 1994 Hantaï décide de découper dans les immenses Tabulas, réalisées pour l’exposition de Bordeaux, de grands fragments qui deviennent des peintures nouvelles qu’il intitule les Laissées.

Si vous voulez connaître les numéros de Textile/Art qui contiennent des articles sur cet artiste, tapez son nom dans le moteur de recherche.


Sites internet :

Article intéressant
Site Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Hanta%C3%AF