L’esprit commence et finit au bout des doigts

Du 16 octobre au 10 novembre 2019

Palais de Tokyo
Avenue du Président Wilson
75016 Paris

Durant un mois, dans le cadre de la saison dédiée à la scène artistique française, le Palais de Tokyo abritera toute la diversité des métiers d’art récompensés et soutenus par la Fondation Bettencourt Schueller depuis 20 ans.

La phrase qui constitue le titre de l’exposition est issue de L’Idée fixe ou Deux Hommes à la mer (1932), roman de Paul Valéry. Elle dialogue avec les citations de l’auteur inscrites sur les frontons du palais de Chaillot, bâtiment voisin datant de la même époque.

Le parcours de l’exposition s’ouvre par une mise en perspective historique, sous la forme d’un étonnant cabinet de curiosité, avec la présentation d’une centaine de pièces issues des collections des Beaux-Arts de Paris, qui cherchent à magnifier les mains, seules.

Le visiteur découvre ensuite dans l’Atelier, les visages, certains outils, machines et matières premières qui composent les 281 métiers d’art. L’espace s’ouvre alors sur la ville, avec une parade festive de créations baignées de lumière naturelle et ponctuée d’une présence végétale, comme une vanité heureuse. Dernier moment de l’exposition, un panorama d’images mises en mouvement figure des actions en faveur des métiers d’art.

La Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson est représentée à travers un métier à tisser de basse-lisse traditionnel, mis en scène de manière originale en “éclaté”. La tapisserie Bleue, un trompe-l’œil d’une bâche de chantier, de Marie Sirgue, lauréate du 2e prix de l’Appel à création 2016 de la Cité de la tapisserie, est également présente. C’est elle qui illustre cet article.