Daiga GRANTINA

 

"What Eats Around Itslef", 2020 (2'04")

INSTALLATION

Film de Charles Billot, Kvadrat
 

Daiga Grantina présente dans cet entretien son installation « What Eats Around Itself », exposée au New Museum de New York du 21 janvier au 17 mai 2020, réalisée en collaboration avec l’éditeur textile Kvadrat.
Le textile est utilisé comme matière sculpturale, aux côtés d’autres matériaux comme du silicone moulé ou de la peinture. Dans des assemblages de matières aux propriétés souvent contradictoires, Daiga Grantina joue avec leurs différentes qualités, mettant en lumière les tensions qui s’exercent entre elles. Elle explore ici la densité du feutre, dont les lignes de couture surjetées délimitent graphiquement l’espace.
« Le titre de l’exposition évoque la croissance du lichen, un organisme composite résultant d’une relation symbiotique entre un champignon et une algue. Dans le développement des ses procédés matériologiques, Grantina s’inspire ainsi des qualités adaptogènes du lichen et de sa capacité à s’auto-générer. Elle fait également référence au lyrisme du poète Rainer Maria Rilke, qui compare les pétales de roses à des paupières s’ouvrant à l’infini. » (site de Kvadrat https://www.kvadrat.dk/en/collaborations/what-eats-around-itself-by-daiga-grantina )

  • English version

    Daiga Grantina presents in this interview her installation « What Eats Around Itself » exhibited at New York’s New Museum from 21 January to 17 May 2020, made in collaboration with the textile company Kvadrat.
    Textile is used as a sculptural material, alongside other materials such as cast silicon or paint. In assemblies of materials with conflicting properties, Daiga Grantina plays with their different qualities, highlighting tensions between them. She explores here felt’s density of which overedge seams delineate graphically the space.
    « The exhibition’s title references the dynamic growth of lichen, a composite organism that results from the symbiotic relationship between fungi and algae. In developing her material processes, Grantina draws inspiration from lichen’s many adaptive qualities like coexistence and self-replication. She also references the lyricism of poet Rainer Maria Rilke, particularly his abstract comparisons of rose petals to eyelids; Rilke imagines the opening of a rose as a swirl of self-generating eyes, one bringing the next to life. » (Kvadrat website https://www.kvadrat.dk/en/collaborations/what-eats-around-itself-by-daiga-grantina )

 

 

 

Sheila HICKS